lundi 29 juillet 2013

Samedi 27 juillet - RUSSIE : de Volgograd à Astrakhan

Départ vers midi, arrivée vers 7h du soir. Incluant une pause carburant.

Avant de quitter Volgograd, nous partons à la recherche de gaz pour alimenter notre réchaud. Après avoir visité plusieurs  magasins et stations service, on nous explique que notre format de réchaud est incompatible avec les formats locaux. Finalement, nous devons nous procurer un nouveau réchaud dans un centre commercial.

Nous partons vers midi. a route vers Astrakhan n'est pas très compliquée à suivre, la ville est posée sur le delta de la Volga qui s'y jette dans la mer Caspienne. Depuis Volgograd, nous suivons donc tranquillement le fleuve sur une nationale (la P22). La route est en très bon état, il y a peu de trafic, on écoute Alizée (qui s'exporte bien en Russie) et Joe Dassin (malgré les protestations de Nadja), avec un prétexte sorti tout cuit du guide de l'Ouzbékistan : il paraît qu'il est conseillé d'apprendre des chansons françaises pour faire les guignols avec les gens. On remercie le petit futé pour la subtilité et la richesse de ses analyses anthropologiques. Hum.

La vitesse est limitée à 90 km/h mais on doit ralentir aux alentours des villages. Aucune indication de limitation plus sévère de la vitesse, mais présence quasi-systématique de policiers qui font des contrôles aléatoires. En précaution, tout les conducteurs ralentissent pour se caler sagement à 60 km/h. Belle solidarité ambiante, on est prévenu de la présence de la police par des appels de phare amicaux de la part des personnes que l'on croise (une pratique universelle). Finalement on n'a pas été contrôlé. Coup de bol ou policiers peu désireux de se fatiguer avec des étrangers, on ne sait pas trop.
Le paysage change peu à peu, la végétation devient plus clairsemée et sèche. Ca commence à sentir son Kazakhstan ! La température monte et on se dit qu'un thermomètre ne serait pas de trop. Ne serait-ce que pour écrire sur le blog des phrases stylées du genre "le mercure s'affole, 53°C à l'ombre, nous roulons vers Samarcande". Hé oué.

Nous croisons quelques vaches rousses qui traversent tranquillement la route. Elles jettent un oeil sur notre pick-up, lisent nos stickers, ne semblent pas très émues par la dimension caritative de notre aventure, puis nous laissent passer sans même un meuglement d'encouragement.
Une dédicace nous attend sur la route, le village de BOCTOK (vostok). On a peu de chance de tomber sur un village ouzbéke appelé Getaway, on va donc s'en contenter.

On fait un arrêt dans le gigantesque centre commercial d'Astrakhan pour nous ravitailler en eau, et attraper un peu de wifi avant le Kazakhstan.
La nuit est chaude et les moustiques sont traîtres ici.

L'info du jour : Les butagaz bleus européens classiques sont introuvable en Russie (et a fortiori en Asie centrale). Du coup, partir avec suffisamment de recharges pour son réchaud, où se procurer un réchaud alimenté par des capsules cylindriques, ou encore plus simplement acheter le matériel sur place. Il y a des tas de magasins de pèche sur le chemin, qui vendent des recharges aux alentours de 40-50 roubles et des réchauds à 1300 roubles.

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