dimanche 28 juillet 2013

Dimanche 28 juillet 2013 - RUSSIE/KAZAKHSTAN : de Astrakhan à "un endroit" situé avant Atyrau

Départ vers 11h, arrivée vers 19h (20h heure kazakhe). Soit 5h de route et 3h pour passer la frontière kazakhe.
Après avoir acheté quelques pastèques (il paraît que les bonnes pastèques sont celles qui on le cul jaune) et un thermomètre, on décolle. Plein de ponts à traverser pour passer le Delta de la Volga. L'un d'entre eux est payant (celui avant Krasni Yar, 120 roubles), c'est aussi le plus casse gueule. Il est fait de plaques de métal louches, fixées à l'arrache, qui grincent méchamment au passage du pick up. Le pont est à peine à un mètre au dessus de l'eau.
A l'arrivée, on croise un russe qui nous fait un "Bonjour" en voyant nos plaques françaises. On rencontre aussi Cédric, qui a pour objectif de rejoindre le Kazakhstan sur son vélo jaune. Il a quitté la France depuis une quarantaine de jours.
On arrive vite à la frontière kazakhe. Un peu d'attente dans la file. Les douaniers russes laissent passer Dim sans problème, il peut enfin respirer, ouf. Mais lorsque Mike et Nadja donnent leur passeport, le douanier tique (non mais noooon, mais pourquoi?). Il demande à Dim si nous comptons rentrer à nouveau en Russie, comme les australiens. On acquiesce, et il nous informe alors que notre visa ne comporte qu'une seule entrée.
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Ca complique énormément la situation car on doit obligatoirement repasser par la Russie pour rejoindre la Mongolie.
Pour bien comprendre, le visa russe est le seul qu'on a fait faire par une agence (Action-Visas), à qui on avait commandé (et payé) explicitement, deux visas double-entrée. L'idée était de sécuriser le seul visa délicat. Ironie.
Nous allons donc devoir refaire des visas russes sur le trajet, ce qui s'annonce compliqué, onéreux et chronophage. Comme c'est dimanche, nous ne pouvons pas encore joindre Action-visas et les ambassades russes de Tachkent et Almaty.
Mais au moins, on est au Kazakstan, on peut cocher une des petites cases  sur la porte !
Les routes sont absolument ignobles, on slalome difficilement entre les nids de poules et le pick up (et ses occupants) est secoué dans tous les sens. On commence à voir un paysage de steppe, plat, avec de la végétation rase et quelques chameaux qui se baladent entre les petits puits de pétrole. Avec l'aide de deux kazakhes sympa, on trouve une route (46.758024, 50.136914) qui nous amène en bord de mer.
Après avoir testé les capacités 4x4 de notre Ford dans le sable (ce qui nous a bien pris une heure, parce que c'est quand même bien rigolo cette affaire) on plante les tentes. Premier soir de bivouac, avec vue sur la mer Caspienne qui a l'air un peu depressive, la pauvre (elle peut-être perdu son chat haha.)
Après avoir tué deux bidons de 5L d'eau potable pour faire des pâtes (peut mieux faire) on se dit qu'il serait pas mal de remplir le jerrican de 25 L d'une eau quelconque pour pas faire la vaisselle à la Volvic.
Les moustiques sont féroces. Lorsque qu'on pchitte de la lotion anti-moustiques, ils se marrent.

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